Ce projet est situé dans le quartier de l'Axe Métropolitain qui accueille le nouveau centre financier de Casablanca. Le projet BO52 contribue à la diversité de cette zone urbaine prestigieuse en introduisant une composante résidentielle principale et une composante de bureaux plus petite. Le projet est situé près de la tour CFC, l'un des principaux repères architecturaux de Casa Anfa.
Le projet se veut avant tout appartenir à Casablanca, en s'inspirant de l'essence et des codes architecturaux qui ont fait la spécificité de Casablanca tout au long du vingtième siècle. Mais il s'agit aussi d'affirmer pleinement sa contemporanéité en tentant d'offrir une écriture de son temps, légère, blanche, forte et subtile à la fois.
Le projet se compose donc d'un bâtiment principal à forte verticalité de 16 étages donnant sur la Grande Rue et d'un autre bâtiment de 13 étages donnant sur un jardin intérieur, une partie de la galerie piétonne et de la Palmeraie. L'articulation de ces 2 entités se fait par une composante de bureaux. Cette configuration permet une logique fonctionnelle et de mieux gérer les vues potentielles.
L'expression architecturale joue sur la blancheur, l'horizontalité des terrasses continues qui constituent des espaces d'aménagements extérieurs, ouverts et protégés à la fois, très appréciés des habitants de Casablanca. Ces balcons filants expriment le projet en le soulignant de couches multipliant les niveaux de lecture, de transparence et estompant la masse des volumes. Une architecture qui se déploie en découpant un voile semi-transparent sur l'horizon. Les appartements sont ouverts sur ces terrasses et permettent de bénéficier d'une qualité d'usage en profitant du climat tempéré extérieur et en bénéficiant des différentes vues offertes par le site.
Ces terrasses ne sont pas projetées sur le vide, mais bénéficient d'écrans verticaux, relativement concentrés au niveau des chambres et très espacés au niveau des espaces de réception. Ces " claustras " permettent d'offrir ponctuellement des espaces protégés du soleil, des regards, du vent tout en laissant une semi-transparence. Ils permettent également de tracer une " ligne " protectrice qui dessine la ligne de périphérie des différents appartements et renforce le sentiment d'intériorité.
Cette peau, de couleur blanche, jouera avec les effets de la lumière naturelle pour s'adapter à la lumière ambiante, créant ainsi une façade vibrante selon le moment de la journée. Le jeu des garde-corps des balcons, en verre ou en menuiserie verticale blanche, crée un motif spécifique, une sorte de "calligraphie" moderne qui donne au projet son expression graphique.