Construire un espace culturel à Beaumont-Hague, dans le Cotentin, c'est intégrer un projet architectural qui tire parti des qualités paysagères de ce morceau de presqu'île. Sur le rivage, les chemins creux sont plantés de haies bocagères qui protègent du vent, et deviennent des voûtes végétales pour filtrer la lumière dans le temps. Ces éléments paysagers sont des formes séculaires de la culture du site mais aussi des espaces inspirants qui peuvent être utilisés pour la conception. L'espace culturel est un bloc compact de 43m de large et 11m de haut. Nous apprécions le jeu changeant de la façade, alternant présence et légèreté. Ce bâtiment polyvalent combine programme, échelle urbaine, musique et nature. A l'intérieur, la durabilité et la fonctionnalité sont mises en avant. Nous " creusons " Espace Culturel de La Hague / PERIPHERIQUES MARIN+TROTTIN ARCHITECTES une allée couverte agrandie sur l'angle Ouest du rez-de-chaussée pour marquer l'entrée du bâtiment.

Cette allée est comme une rue, un véritable espace public. Une circulation principale avec un hall d'entrée comme point de distribution de tous les éléments du programme. L'école de musique à proximité du hall de diffusion permet aux artistes et aux étudiants de se rencontrer et de jouer de la musique ensemble. La diversité des programmes est une volonté d'offrir des moments partagés entre les utilisateurs.

Depuis l'espace public, les activités des associations sont clairement lisibles pour affirmer leur rayonnement. Projet : 3 300 signes Construire un espace culturel à Beaumont-Hague, dans le Cotentin, c'est intégrer un projet architectural qui tire parti des qualités paysagères de ce morceau de presqu'île. Sur le rivage, les chemins creux sont plantés de haies bocagères qui protègent du vent, et deviennent des voûtes végétales pour filtrer la lumière dans le temps. Ces éléments paysagers sont des formes séculaires de la culture du site mais aussi des espaces inspirants qui peuvent être employés pour le design.

L'espace culturel est un bloc compact de 43m de large et 11m de haut. Nous " creusons " une allée couverte élargie sur l'angle ouest du rez-de-chaussée pour marquer l'entrée du bâtiment. De l'extérieur, les murs rideaux alternent verre translucide et miroirs. Les baies vitrées sont montées avec un angle faible face au sol pour refléter le jardin qui surplombe les activités intérieures. On apprécie le jeu changeant de la façade, alternant présence et absence, densité et minceur. Ce bâtiment polyvalent combine programme, échelle urbaine, musique et nature.

À l'intérieur, la durabilité et la fonctionnalité sont mises en avant. Le bois brut et le métal sont sélectionnés pour leur durabilité. La distribution de la salle de diffusion à droite, de l'école de musique et des associations communautaires à gauche, se fait au rez-de-chaussée dans un large hall : l'allée. Cette allée est comme une rue, un véritable espace public. Une circulation principale comme point de distribution de tous les éléments du programme. Les volumes reçoivent un caractère sculptural grâce aux panneaux métalliques anodisés colorés. De jour, la ruelle est baignée de lumière, puis elle s'illumine comme un écran la nuit. Une perforation spécifique permet aux panneaux de jouer un rôle de déflecteur acoustique pour absorber le bruit du hall. Un auvent entoure le sommet et le côté de l'allée.

Réalisé en grande partie avec une membrane ETFE, un travail d'optimisation solaire Espace Culturel de La Hague / PERIPHERIQUES MARIN+TROTTIN ARCHITECTES permet de profiter des apports solaires hivernaux et de se protéger par des effets de masquage du hall en été. Le hall de diffusion est accessible par un seuil à l'intérieur des espaces publics du rez-de-chaussée. Le comptoir et son approvisionnement, le vestiaire, et les toilettes, sont facilement accessibles le long de la ruelle. Cette salle a proprement une forme de parallélépipède fermé. L'espace est régulé par un large plan rectangulaire qui offre différentes configurations pour la scène. Le système constructif et acoustique permet de conserver un parement architectural en béton. A l'intérieur de cette salle, les murs en béton sont alternés avec des panneaux métalliques noirs, quelques éléments diffuseurs de son construits en béton sont prévus sur les murs latéraux.

De l'extérieur, ce cube sombre et massif révèle ses performances acoustiques. Une cavité dans la peau en béton rend l'entrée de l'école de musique lisible depuis le chemin. Des salles associatives superposent l'école pour des besoins de densité. Au premier étage, une mezzanine surplombe la circulation principale. La salle de danse, ouverte au public, est prolongée par une terrasse préservée du vent. L'atelier d'artiste bénéficie de la lumière naturelle du nord et l'atelier de théâtre ressemble à un petit amphithéâtre.

Le bureau des associations relié à la mezzanine bénéficie d'un emplacement attractif à proximité de la terrasse, de manière à imaginer une utilisation extérieure aux beaux jours. L'école de musique située à proximité du hall de diffusion permet aux artistes et aux étudiants de se rencontrer et de jouer de la musique ensemble. Le programme de mixage est une volonté d'offrir des moments partagés entre les utilisateurs. Elle se traduit dans le projet par une fluidité, une grande ouverture, et une lisibilité maximale des programmes. Depuis l'espace public, les activités des associations sont clairement lisibles pour affirmer leur rayonnement. Cette disposition est un moyen simple de résoudre les problèmes de nivellement des parcelles et de récupération des eaux de surface par l'aménagement de quelques berges. La géométrie nette de l'allée du bâtiment est prolongée par une cour extérieure et un chemin à l'arrière. La cour est creusée dans l'entrée du bâtiment pour offrir un espace couvert.








Équipe du projet : Charlotte Lefebvre With Anne Clerget, Emily Murphy, Alfredo Luvison, Camille Isaac-Dognin, Gabriele Motta, Anatole Jeannot, Kirsten Elliot, Thomas Dantec, Yann Peter, Alexandre Pascal, MehrnoushNaraghi, Estelle Grange-Dubellé.