L’importante évolution démographique de la Ville de Meyrin, notamment du quartier des Vergers, implique une nécessaire évolution de l’offre en terme d’installations sportives.
Implantés en quinconce, deux bâtiments de vestiaires réalisés dans les années 80 occupent d’ores et déjà le site. Ces deux faux-jumeaux dictent les règles d’implantation de l’extension qui doit répondre aux nouveaux besoins du centre sportif.
Deux nouveaux pavillons, deux faux-jumeaux de deux niveaux chacun, complètent alors le dispositif existant et prennent place dans les vides laissés à disposition pendant plusieurs décennies.
Le bâtiment sud accueille cinq vestiaires dédiés aux joueurs, des locaux annexes ainsi qu’une salle de musculation. Cette dernière est largement ouverte sur son environnement et intériorise la végétation du Parc des Arbères.
Le bâtiment nord regroupent quant à lui les vestiaires joueurs, entraineurs et arbitres ainsi que des locaux de service qu’une buanderie vient compléter.
Les espaces de circulations sont conçus comme des lieux de rencontres, largement ouverts sur l’extérieur, profitant de la lumière naturelle et des vues proches et lointaines sur le nouveau quartier. Les vestiaires bénéficient également de généreuses fenêtres laissant filer le regard sur le ciel. Un film permet de garantir la privacité de ces locaux.
La structure des bâtiments est constituée de voiles intérieurs et de poteaux périphériques en béton. A l’instar des bâtiments existants, un avant-toit permet une déambulation protégée autour des nouveaux pavillons. Les façades sont constituées d’une charpente en bois revêtue d’un bardage en mélèze passant devant certains vitrages. L’ensemble des menuiseries intérieures est en bois et se confronte au béton mettant en lumière la rencontre entre matériau brut et matériau fini.
Un petit hameau pour la pratique du sport, avec sa centralité et ses ruelles, un petit village...
Équipe:
Architectes: AM architectes
Architecte responsable: Adrien Menningen
Infographie: Thomas Sponti
Photographie: Federal Studio, Régis Golay
