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L'OUVERTURE

18/07/2016

 

Le 24 juin a eu lieu l'inauguration du nouveau pavillon Pierre Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec, dont la conception architecturale a débuté en 2011. C'est avec un immense sentiment de fierté que Provencher_Roy participe à l'ouverture des portes de ce bâtiment qui confère une nouvelle cohésion architecturale au Musée et permet aux Québécois et aux touristes, grâce à une augmentation de 90 % de la surface d'exposition, de découvrir plus en profondeur l'impressionnante collection d'art du MNBAQ. Intégré dans un environnement complexe et sensible, le projet a suscité une réflexion approfondie sur le lien entre le parc des Champs-de-Bataille et la ville de Québec, la préservation de l'église historique Saint-Dominique, la création d'une présence convaincante sur la Grande Allée et l'intégration harmonieuse du nouveau pavillon. La solution a consisté à empiler les nouvelles galeries nécessaires en trois volumes de taille décroissante - les expositions temporaires (50m x 50m), les collections permanentes modernes et contemporaines (45m x 35m) et les expositions de design / Inuit (42,5m x 25m) - pour créer une cascade qui monte du parc vers la ville. Le bâtiment vise à tisser ensemble la ville, le parc et le musée ; il est simultanément une extension de ces trois éléments. La hauteur du pavillon diminue progressivement à mesure qu'il s'éloigne des turbulences urbaines, créant un effet de cascade qui permet au musée de s'étendre vers le parc à l'arrière tout en invitant la ville à l'avant. Un cantilever de 20 mètres annonce l'entrée principale du pavillon Lassonde. Construit à l'aide d'un système hybride de poutrelles d'acier, il accueille des galeries totalement ininterrompues par des colonnes de soutien. L'entrée s'ouvre sur une place urbaine qui mène à une série de portes d'entrée dans les galeries, la cour et l'auditorium. Un escalier monumental en colimaçon de 79 marches ainsi qu'un escalier extérieur escamotable de 40 marches offrent une vue spectaculaire sur le parc, la ville et le musée. À l'intérieur des loges des galeries, des mezzanines et des vues relient les espaces d'exposition temporaire et permanente. Avec ses panneaux à triple vitrage, composés d'une couche de verre diffuseur, de deux couches de frittage et d'un revêtement à faible émissivité, l'intérieur du bâtiment est baigné de lumière tandis que la façade reflète la verdure environnante. La densité du frittage offre une protection solaire suffisante pour satisfaire aux exigences de refroidissement mécanique du LEED. Grâce au verre fritté et diffuseur, ainsi qu'aux lucarnes et à la fenestration soigneusement conservée, un effet translucide imprègne l'espace, transformant l'institution culturelle en une extension naturelle du parc des Champs de bataille. Le nouveau bâtiment est relié au complexe muséal existant par un passage de 130,6 mètres de long. En raison de la longueur et du changement d'élévation, le tunnel crée une série de salles reliées entre elles, avec une gamme spectaculaire de conditions spatiales et d'éclairage. Chacune d'entre elles sert de galerie distincte, une série de volumes spatialement divers mais visuellement interconnectés qui conduisent le visiteur, comme par hasard, à travers le complexe. Le pavillon Lassonde est lancé avec trois jours de festivités. Mandaté pour doter la capitale provinciale d'un bâtiment de classe mondiale, le consortium de l'OMA et de Provencher_Roy a conçu une superbe œuvre d'architecture qui, subtilement, peut-être même furtivement, et certainement avec succès, renforce les liens entre les éléments disparates du site. La structure crée un environnement étonnant pour la présentation des collections du musée et invite les visiteurs à découvrir l'art, la créativité et le talent local, et à les célébrer.

 

À propos du MNBAQ

Le Musée national des beaux-arts du Québec est un complexe muséal unique au Québec, alliant art, architecture et nature. L'importante collection du musée, une référence en matière d'art québécois, compte plus de 38 000 œuvres qui retracent 400 ans d'histoire. Elle comprend l'une des plus importantes collections d'art religieux au Québec, la plus importante collection d'art inuit au Québec, ainsi que quelque 9 000 œuvres contemporaines : sculptures, gravures, céramiques, photographies, dessins, vidéos, installations, art numérique et médiatique.

 

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Le pavillon Pierre Lassonde, quatrième bâtiment du Musée national des beaux-arts du Québec dans un site de plus en plus complexe, interconnecté mais disparate, est un ajout subtilement ambitieux, voire furtif, à la ville. Plutôt que de créer une imposition iconique, il crée de nouveaux liens entre le parc et la ville, et apporte une nouvelle cohérence au MNBAQ.

 

Le contexte complexe et sensible du nouveau bâtiment a généré les questions centrales qui sous-tendent la conception : Comment prolonger le parc des Champs-de-Bataille tout en invitant la ville à y entrer ? Comment respecter et préserver l'église Saint-Dominique tout en créant une présence convaincante sur la Grande Allée ? Comment clarifier l'organisation du musée tout en augmentant son échelle ? La solution de l'OMA a consisté à empiler les nouvelles galeries nécessaires en trois volumes de taille décroissante - expositions temporaires (50m x 50m), collections permanentes modernes et contemporaines (45m x 35m) et design / expositions inuites (42,5m x 25m) - pour créer une cascade qui monte du parc vers la ville. Le bâtiment vise à tisser ensemble la ville, le parc et le musée comme une extension des trois simultanément.

 

Alors qu'ils se retirent en section, les caissons de la galerie sortent en plan, encadrant la cour existante du cloître de l'église et orientant le bâtiment vers le parc. Le parc se déverse dans le musée (par les lucarnes et les fenêtres soigneusement entretenues) et le musée dans le parc (par l'extension des expositions sur les terrasses et l'escalier extérieur escamotable).

 

L'empilement crée un Grand Hall de 14 m de haut, abrité sous un spectaculaire porte-à-faux de 20 m. La Grande Salle sert d'interface avec la Grande Allée, une place urbaine pour les fonctions publiques du musée, et une série de portes d'entrée vers les galeries, la cour et l'auditorium.

 

La structure en porte-à-faux est soutenue par un système hybride de poutrelles d'acier et accueille des galeries sans interruption par des colonnes. La façade en couches est à la fois structurelle, thermique et solaire, répondant aux besoins apparemment contradictoires de lumière naturelle et d'isolation thermique pour le climat hivernal rigoureux du Québec. La façade en verre triple couche est composée d'une fritte imprimée en 2D dont le motif imite la structure des fermes, d'un verre gaufré en 3D et d'une couche de verre diffuseur. Dans les galeries, des murs isolés sont situés derrière le système de verre translucide, avec un espace entre eux qui éclaire le bâtiment la nuit comme une lanterne dans le parc. Le Grand Hall est entouré d'un mur rideau en verre avec des ailettes de verre qui permettent d'avoir une vue pratiquement dégagée et invitante sur le pavillon Charles Baillairgé à travers un mur et un plafond en verre. Le contraste entre les caissons translucides de la galerie et la clarté de la grande salle renforce la lecture de la volumétrie du bâtiment, empilée et en porte-à-faux.

 

Complétant le reflet tranquille des espaces de la galerie, une chaîne de programmes en bordure du musée - foyers, salons, boutiques, ponts, jardins - offre un hybride d'activités, d'art et de promenades publiques. Tout au long du parcours, les vues orchestrées d'un escalier monumental en colimaçon et d'un escalier extérieur en saillie reconnectent le visiteur avec le parc, la ville et le reste du musée. À l'intérieur des loges, des mezzanines et des belvédères relient les espaces d'exposition temporaire et permanente. Au-dessus de chaque box de la galerie, des terrasses de toit offrent un espace pour les expositions et les activités extérieures.

 

Le nouveau bâtiment offre une augmentation de 90 % des surfaces d'exposition, relié aux bâtiments existants du musée par un passage de 8,2 m sur ses 130 m de longueur, créant ainsi un foyer permanent pour l'"Hommage à Rosa Luxemburg" de Jean-Paul Riopelle, d'une longueur de 40 m. Par sa longueur et ses changements d'altitude, le passage crée un étonnant mélange d'espaces de galerie qui conduit le visiteur, comme par hasard, au reste du complexe muséal.

 

16-Apr-2010 L'Office d'architecture métropolitaine (OMA), a remporté le concours pour un agrandissement majeur du Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ). Le nouveau bâtiment de 12 000 m2, une cascade de trois boîtes qui se chevauchent à la jonction du centre-ville de Québec et du parc historique des Champs-de-Bataille, sera le premier projet construit par l'OMA au Canada.

 

Le gagnant a été annoncé aujourd'hui par le président du MNBAQ, Pierre Lassonde, et la ministre de la Culture du Québec, Mme Christine St-Pierre. Le projet, mené par les partenaires de l'OMA Shohei Shigematsu et Rem Koolhaas en collaboration avec l'associé Jason Long, a été choisi à l'unanimité parmi cinq soumissions de bureaux d'architecture de renommée internationale.

 

L'agrandissement du MNBAQ par l'OMA - relié en sous-sol aux trois bâtiments existants du musée - est situé sur la principale promenade du Québec, la Grande-Allée, à côté de l'église Saint-Dominique. Le projet vise à intégrer le bâtiment au parc environnant et à établir de nouveaux liens avec la ville. Trois galeries empilées de taille décroissante - abritant les expositions contemporaines (50m x 50m), la collection contemporaine permanente (45m x 35m) et les expositions de design / Inuit (42,5m x 25m) - s'élèvent du parc vers la ville, formant un cantilever spectaculaire vers la Grande-Allée et un Grand Hall de 14m de haut, accueillant le public dans le nouveau bâtiment.

 

Commentaire de Shohei Shigematsu : "Notre ambition est de créer une nouvelle présence spectaculaire pour la ville, tout en maintenant une approche respectueuse, voire furtive, des voisins du musée et du musée existant. La forme résultante de boîtes de galerie en cascade améliore l'expérience du musée en créant une clarté dans la circulation et la conservation tout en permettant une lumière naturelle abondante dans les galeries".

 

Le projet sera réalisé par le bureau new-yorkais de l'OMA en collaboration avec Provencher Roy + Associés Architectes, et devrait être achevé à l'automne 2013.

Le plus grand projet culturel au Québec

Le plus grand projet culturel au Québec
Bruce Damonte

Le plus grand projet culturel au Québec, le pavillon Pierre Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec, ouvre ses portes sur la Grande Allée à Québec. Résolument tourné vers l'avenir, le nouveau bâtiment de classe mondiale, le quatrième pavillon du complexe muséal, conçu par le consortium d'architectes OMA (Office for Metropolitan Architecture) de New York et Provencher_Roy ou Montréal, transformera la vénérable institution vieille de 83 ans en réunissant comme jamais auparavant la vie urbaine de Québec et le paysage pittoresque du parc des Champs-de-Bataille nationaux.

 

Le nouveau bâtiment, d'une superficie de 14 900 mètres carrés, permet au MNBAQ de doubler sa surface d'exposition et servira de porte d'entrée lumineuse et contemporaine au complexe muséal, qui comprenait auparavant trois pavillons, en plus de lui offrir des espaces plus vastes pour présenter ses collections et faire rayonner l'art et les artistes d'ici et d'ailleurs.

 

UN LOBBY DE VERRE SOUS UN TOIT EN CAVALIER Parmi les éléments spectaculaires du pavillon Pierre Lassonde, le mur rideau du hall principal présente une impressionnante façade de 26,5 mètres de large et 12,5 mètres de haut, abritée sous un imposant toit en porte-à-faux. Des panneaux de verre installés perpendiculairement à intervalles réguliers, donnent un motif vertical à l'impressionnante façade. Cet espace majestueux sert d'interface avec la Grande Allée et d'espace urbain pour les activités publiques du musée. La façade est à la fois structurelle, thermique et solaire, pour répondre aux besoins apparemment contradictoires de lumière naturelle et d'isolation thermique imposés par les rigueurs de l'hiver québécois.

 

La partie inférieure du hall principal, d'une hauteur de sept mètres, s'ouvre sur quatre galeries d'expositions temporaires ainsi que sur la cour intérieure, la librairie-cadeau et l'escalier monumental menant au nouvel auditorium.

 

Le mur de béton du hall principal, qui forme le nouveau pignon sud-ouest du presbytère, est un autre élément architectural unique au Québec. Il a été coulé en un seul bloc à l'aide de coffrages construits très minutieusement à l'horizontale, puis relevé à la verticale à l'aide d'une grue.

 

DEUX ESCALIERS MAJESTICS L'escalier monumental s'élève sur trois étages jusqu'au cœur du bâtiment avec une vertigineuse spirale de trois volées faite de quatre sections d'acier. Une balustrade en verre incurvée offre à tous ceux qui empruntent cet escalier majestueux une expérience mémorable. L'escalier suspendu de Canam Group, qui relie les deuxièmes et troisièmes étages, fait saillie du bâtiment et offre une vue sur le parc qui coupe le souffle aux visiteurs et leur donne l'impression de marcher entre ciel et terre.

 

UNE COUR INTÉRIEURE REMARQUABLE La cour intérieure, d'une superficie de 500 mètres carrés, allie l'aspect patrimonial du presbytère et de l'église Saint-Dominique - de style néo-gothique anglais - aux lignes contemporaines du nouveau bâtiment en verre et en acier. Cet espace public partiellement couvert abrite une œuvre de Ludovic Boney, Une Cosmologie sans genèse, créée à la suite d'un concours d'art public organisé par le ministère de la Culture et des Communications en collaboration avec le MNBAQ. Les formes arrondies du granit gris clair font écho à l'un des éléments de l'œuvre monumentale de Boney, une immense sphère composée de 800 cônes en aluminium.

 

Une terrasse vers le fleuve Au troisième niveau, côté sud, une terrasse d'une capacité de 60 personnes est le site d'une sculpture de bronze de Patrick Coutu, Le jardin du sculpteur, réalisée grâce à une contribution de la Fondation Monique et Robert Parizeau. La perspective offerte par la terrasse permet aux visiteurs non seulement d'admirer le paysage et de profiter de la vue imprenable sur les trois autres pavillons du complexe muséal et sur le fleuve Saint-Laurent, mais aussi d'apprécier la beauté des toits verts où poussent 90 000 plantes. Cinq sortes de plantes succulentes rustiques créent un motif qui reproduit les lignes topographiques du site.

 

VERRE, VERRE ET PLUS VERRE Le verre enveloppe véritablement l'ensemble du bâtiment. Trois types de panneaux de verre - transparent, translucide et opaque - ont été méticuleusement choisis par les architectes pour jouer avec cette impression d'intérieur, mais aussi pour répondre aux besoins d'un bâtiment économe en énergie qui adhère aux principes du développement durable en utilisant un verre anti-UV traité thermiquement. Les architectes ont choisi de texturer certains des panneaux de verre translucides et opaques. Des motifs en forme de points ont été sérigraphiés sur ceux-ci, créant un effet optique raffiné, suivant les éléments de l'imposante structure en acier du bâtiment. Les murs isolés des galeries d'exposition alternent avec les fenêtres translucides, ce qui fait que le bâtiment s'illumine la nuit comme une lanterne dans le parc.

 

LUMIÈRE NATURELLE DANS LE MUSÉE La visite du pavillon est ponctuée par des espaces lumineux adjacents aux galeries d'exposition. Comme les espaces de circulation, les galeries d'exposition ont des ouvertures qui permettent aux visiteurs de maintenir un contact visuel avec le parc, la ville et les autres bâtiments du complexe muséal pendant leur visite. Ces perspectives permettent à la lumière naturelle de pénétrer, ce qui est très rare dans un musée d'art, ce qui rend l'expérience du visiteur plus dynamique et lui permet de rester en dialogue constant avec l'environnement extérieur.

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